Sans cesse le même rêve, les même sensations à mon réveil. Je rêve de cette eau qui caresse mon corps nue dans le fleuve. Je rêve de ce palais et de cette vue imprenable sur ce pays qu'est l’Égypte. Je suis de dos, je ne vois pas mon visage jusqu'à ce que je me retourne et aperçois des larmes de sang couler le long de mes joues.
Je me réveille à chaque fois au même endroit. Les joues humides de larmes, comme-ci je connaissais bien cette scène. La sensation d'avoir perdue un être aimé, et de devoir se sacrifier pour une cause que l'on sait juste.
Les première lueur du soleil apparaissent et me brûle les yeux, tel un nouveau né ouvrant les yeux pour la première fois. Mes pieds touchent le sol froid, quittant ma paillasse qui me sert de lit, j'en profite pour aller au puits récupérer de l'eau et me laver. Je suis serveuse ici à Thèbes, le plus étrange c'est que j'ai l'impression d'être un arbre don les racines sont ancrés dans le sol. Je sais que j'ai eus des parents, mort assassinés, mais je n'arrive pas à avoir de souvenirs concrets d'eux et moi. Comme-ci une case dans mon cerveau refusait de s'ouvrir.
On a toujours été pauvre, eus des revenus faibles. Néanmoins je remercie les Dieux de me combler du nécessaire. Si je suis croyante ? Je dirais que je pense qu'il existe des divinité, entité supérieur qui nous surveille. En tout cas nous sommes dirigé par beaucoup de monde. L'un d'eux est bien plus intriguant que les autres. Prénom, m'a un jour aidé au travail alors que j'étais de service de nuit, un homme a eus les mains baladeuse et il m'a sauvé. Résultats il est souvent venue me voir. Jusqu'au jour où je l'ai vue dans sa tunique avec ses bijoux d'or, au côté des autres dirigeant de Thèbes. On aurait dit un dieux, c'est stupide hein après tout qu'est-ce qu'un dieu ficherais ici. Enfin peut importe, je voulais plus qu'on se voit en cachette ne serais-ce que pour parler, car on ne faisais que parler de tout et de rien. Mais toujours en dehors de chez moi, j'emmène personne dans ma maison.
Sauf que Prénom a la tête dur, et il veut qu'on se voit en cachette, hors je ne veux pas d'ennuis... Pourtant cette homme hante mes nuits, je rêve son corps nue sur le miens, de son dos agrippé par mes mains. C'est malsain, ça me plaît bien... ça me plaît de pour une fois lâcher prise et ne plus devoir cacher une solitude pesante. Je n'arrive pas à sourire, à être heureuse...
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